Vacances chez Gengis Khan
Escapade en Mongolie Intérieure pendant les vacances de la fête nationale début octobre. Dix heures de route durant laquelle nous avons croisé les «écailles du dragon» (c’est ainsi que l’on nomme la Grande Muraille lorsqu’elle ondule sur le faîte des montagnes), pris l’autoroute à contre sens sur quelques dizaines de mètres (à l’insu de notre plein gré pour cause de travaux et de manque total d’indications!), slalomé entre les vaches et les camions. Bref de l’aventure!
Mais Gengis Khan ne nous avait pas prévenus: ce n’est pas la meilleure saison pour aller en Mongolie, où le temps est déjà froid (2-3 degrés le matin), la steppe déjà jaunie et les hôtels frigorifiques (le chauffage ne démarrant qu’en novembre selon les dates «officielles»). Mais il n’y a pas grand monde, ce qui n’était pas pour nous déplaire. Du coup nous n’y avons passé que 2 jours, au grand air, à regarder les oiseaux migrateurs (ceux qui n’étaient pas encore partis) au bord d’un lac dont les installations hors saison donnait l’impression étrange d’une station balnéaire désaffectée, à admirer l’infini de la steppe saupoudrée d’éoliennes (bien plus intéressant que les oiseaux vous dirait Noé), et, bien sûr, à monter à cheval, baptême équestre pour Gengis Khan Junior.
Et sur le chemin du retour, escale à la source des Neufs Dragons (Noé les a compté pour vérifier) et ballade le long d’un tronçon «sauvage» de la Grande Muraille, dans une ambiance champêtre: forêts illuminées par les couleurs ocres de l’automne, troupeaux de moutons en goguette et vaches alpinistes qui étaient moins essoufflées que nous d’avoir gravi la pente jusqu’à la Muraille!